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Devenir mannequin à 1,70 m : possibilités pour les hommes de taille moyenne

Les agences internationales affichent souvent une exigence claire : 1,83 m au minimum pour les hommes. Pourtant, les lignes bougent. Certaines campagnes publicitaires et défilés régionaux recrutent dès 1,70 m. Ce seuil longtemps considéré comme rédhibitoire connaît ses exceptions selon les marchés et les ambitions des marques.

Les plateformes numériques rebattent les cartes. Elles multiplient les profils, diversifient les demandes. Plusieurs agences spécialisées ouvrent aujourd’hui leurs castings à des morphologies variées, y compris pour les hommes de taille moyenne.

Les critères de taille dans le mannequinat masculin : entre exigences et évolutions du secteur

Dans les coulisses de la mode masculine, la question de la taille minimum pour un mannequin homme reste un repère bien ancré. À Paris, les agences fixent la barre à 1,83 m pour les défilés de haute couture. Mensurations et proportions dictent toujours la sélection sur les fiches de casting.

Mais le secteur évolue. Les agences s’adaptent aux demandes du marché. Depuis la loi française de 2015 sur la santé des mannequins, les critères officiels se sont assouplis. Les profils atypiques font leur entrée sur les podiums, même si la taille reste prépondérante pour les défilés les plus médiatisés.

Dans les studios, les mannequins couture continuent de répondre à des standards précis. Toutefois, côté publicité, e-commerce ou catalogue, la demande s’élargit. Pour certains contrats, la taille minimum descend à 1,70 m, à condition que les proportions séduisent et que la présence opère.

Le secteur ne tourne plus exclusivement autour d’une silhouette uniforme. En France, la diversité des morphologies commence à prendre racine. Les agences examinent désormais la singularité, l’allure, la façon d’occuper l’espace face à l’objectif. Aujourd’hui, la mode change de tempo : la taille n’est plus l’unique passeport pour devenir mannequin.

Peut-on réellement devenir mannequin homme à 1,70 m ? Décryptage des opportunités selon les catégories

Le mythe de la grande taille persiste dans le monde du mannequinat. Mais à 1,70 m, la porte n’est pas condamnée. Elle s’ouvre différemment, selon la catégorie visée. Les défilés de mode et la haute couture maintiennent leur préférence pour les profils élancés : la taille mannequin y tutoie les 1,83 m, les agences sont prudentes, les possibilités restent limitées pour les hommes de taille moyenne.

Le paysage se transforme lorsqu’on aborde le mannequinat commercial. Les marques de publicité, d’e-commerce ou de catalogue recherchent autre chose. Ici, la diversité des profils prime sur la hauteur. Les agences guettent le charisme, l’allure, l’attitude. La petite taille passe au second plan, pourvu que la personnalité soit forte. Des mannequins incarnent aujourd’hui l’authenticité et la proximité, loin des silhouettes standardisées.

Voici les secteurs où la taille s’efface devant d’autres critères :

  • Publicité : on privilégie la capacité à incarner une histoire, à exprimer une émotion.
  • E-commerce : les castings s’élargissent à toutes les morphologies, la variété des profils devient la norme.
  • Catalogue : les marques recherchent des visages accessibles, qui ressemblent à leurs clients réels.

Pour un homme mesurant 1,70 m, les podiums de la fashion week ne sont peut-être pas accessibles. Mais la publicité et le numérique ouvrent d’autres perspectives. Prenons l’exemple de Kate Moss : elle n’atteignait pas les standards, pourtant elle a renversé les codes. Les agences commencent à élargir leur sélection, lentement mais sûrement. Désormais, ce qui compte, c’est la capacité à représenter une marque, à incarner une époque, à apporter un regard singulier.

Homme en tenue chic pose en studio lumineux

Conseils et pistes pour valoriser son profil quand on mesure moins d’1,80 m

Soigner son dossier, maîtriser son image

Un portfolio bien construit attire l’attention. Optez pour un book photo réalisé par un professionnel, investissez dans des polas naturels, sans retouches inutiles. Les agences s’intéressent à l’attitude, la palette d’expressions, la capacité à s’adapter à différents univers. Des vidéos courtes et spontanées permettent aussi de dévoiler votre aisance, votre gestuelle.

Le coaching va bien au-delà de l’accessoire. Des établissements comme l’atelier Chardon Savard proposent des ateliers pour travailler la posture, le regard, la confiance en soi. Ces formations structurent un profil, rassurent les recruteurs, et affinent la présentation.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici quelques axes à explorer :

  • Communication : la présentation est déterminante. Préparez un texte synthétique, direct, qui met en avant votre parcours et votre motivation.
  • Réseaux sociaux mode : une présence active sur Instagram, LinkedIn ou TikTok peut faire la différence. Les recruteurs y repèrent des profils hors des chemins balisés des agences classiques.
  • Mode de vie sain : un style de vie stable, une alimentation équilibrée, une routine de soins adaptée : la discipline physique compte, mais le naturel retient l’attention.

Les profils atypiques trouvent leur place. Un regard singulier, une silhouette affirmée, un discours authentique passent souvent devant la question de la taille. Pour postuler, ciblez les agences ouvertes à la diversité, osez le mannequinat commercial, tentez la vidéo, la publicité, l’e-commerce. Le parcours pour devenir mannequin se construit pas à pas, s’expérimente, se réinvente.

La mode ne se résume plus à une seule mesure. À chaque profil, sa trajectoire. À 1,70 m, l’avenir du mannequinat se dessine à la force de la personnalité et du style, bien au-delà du mètre ruban.